À l’heure où les politiques d’aménagement demandent une gestion économe du foncier, notamment avec la loi Climat et Résilience de 2021 qui définit une trajectoire de sobriété foncière, les quartiers pavillonnaires apparaissent comme l’undes potentiels de demain à étudier pour favoriser l’accueil d’habitants et adapter le parc de logement à leurs besoins. Comment les faire évoluer ? Quels outils mobiliser pour penser une densification maîtrisée et qualitative ?
Le café-débat organisé par l’AGURAM, le 2 octobre dernier, a proposé une définition de ce type tissus urbains, avant d’aborder leurs défis contemporains. Les quartiers pavillonnaires présentent souvent la capacité d’ajouter de nouvelles constructions si les règles d’urbanisme y sont favorables, voir de créer des logements en divisant de grandes maisons existantes. C’est à ce type de question vis-à-vis de leur document d’urbanisme que les élus sont amenés à réfléchir dans le cadre de la trajectoire de sobriété foncière.
L’échange, animé par Alexia Wax, chargée d’études – Projet urbain et observation, et Amaury Krid, responsable du pôle Observation foncière & planification a favorisé l’expression d’une diversité de points de vue, tout en présentant les premiers résultats de l’observatoire des tissus pavillonnaires de la métropole messine.