BIODIVERSITÉ, ÎLOTS DE CHALEUR, QUALITÉ DE L’AIR, EAUX PLUVIALES : METZ MISE SUR LA NATURE EN VILLE

Quelles continuités écologiques préserver, renforcer ou recréer ? Quels espaces végétaliser ou désimperméabiliser en priorité ? Quelles essences planter pour répondre aux enjeux environnementaux ? L’AGURAM accompagne la ville dans sa stratégie vers un urbanisme toujours plus durable, pour favoriser la biodiversité et améliorer la qualité de vie des habitants. Découvrez la synthèse de notre étude permettant d’identifier et renforcer la trame verte urbaine, fil conducteur des aménagements à venir.

Parmi les actions recommandées par l’agence, en concertation avec les services de la ville et les acteurs du territoire :

plantation, végétalisation ;
désimperméabilisation ;
installation de passages et abris pour la faune ;
mise en place de gestion différenciée ;
préconisations dans le PLUi en cours d’élaboration ;
etc.

Les enjeux sont multiples : favoriser la biodiversité, réduire le phénomène d’îlot de chaleur urbain, améliorer la qualité de l’air, permettre l’infiltration des eaux pluviales, favoriser la pollinisation, améliorer le cadre de vie des habitants, etc.

2 à 3 quartiers messins sont analysés et traités chaque année. La synthèse téléchargeable ci-dessous dresse le bilan de l’année 2020. En 2021, l’agence a réalisé des modélisations de déplacement de 2 espèces (Écureuil roux et Hérisson d’Europe) pour Magny, Plantières-Queuleu et Borny, pour identifier leurs aires de dispersion potentielles. Des points de ruptures pour le déplacement de l’Écureuil roux ont été ciblés et la ville a installé 3 écuroducs pour permettre à l’espèce de franchir certaines infrastructures en toute sécurité.

INFO++ / Trame urbaine késako ?

L’ensemble des parcs, espaces verts, jardins publics et privés, alignements d’arbres, bordures de voies, toitures et façades végétalisées, etc. sont définis comme des espaces à caractère naturel et constituent ce que l’on appelle la nature en ville. Lorsque ces espaces sont correctement reliés entre eux, ils forment un maillage, appelé trame verte urbaine, qui permet aux espèces de se déplacer entre les différents réservoirs de biodiversité et de réaliser une partie de leur cycle de vie (alimentation, repos, reproduction).